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Circuit 24 VTT : Etoile d'Andaine

VTT à Bagnoles de l'Orne Normandie
31.7 km
Boucle
  • Ce parcours VTT en forêt d'Andaine est une aventure captivante qui combine des éléments de défi technique et de découverte naturelle. Les singles étroits, les sommières sinueuses et les larges routes forestières offrent une variété de terrains qui plairont à tous les niveaux de vététistes. Les points d'intérêt tels que la chapelle St Ortaire, le chêne Hippolyte, le rocher Broutin et l'étang de la Brisette ajoutent une dimension culturelle et esthétique à cette boucle inoubliable....
    Ce parcours VTT en forêt d'Andaine est une aventure captivante qui combine des éléments de défi technique et de découverte naturelle. Les singles étroits, les sommières sinueuses et les larges routes forestières offrent une variété de terrains qui plairont à tous les niveaux de vététistes. Les points d'intérêt tels que la chapelle St Ortaire, le chêne Hippolyte, le rocher Broutin et l'étang de la Brisette ajoutent une dimension culturelle et esthétique à cette boucle inoubliable. Préparez-vous à une journée de VTT mémorable au cœur de la nature normande.
  • Départ
    Bagnoles de l'Orne Normandie
  • Dénivelé
    431 m
  • Documentation
    Les fichiers GPX / KML vous permettent d'exporter le tracé de votre randonnée sur votre GPS (ou autre outil de navigation)
Points d'intérêt
1 Prieuré Saint-Ortaire et la légende des cailloux guérisseurs
Le prieuré Saint Ortaire est situé au hameau appelé « Le Bas Bézier » qui doit sa réputation à l’ermite Saint Ortaire et au rituel des cailloux guérisseurs. Siège d’une sergenterie des eaux et forêts aux XVIème et XVIIème siècles, le prieuré possédait une forge et un moulin, qui ont fonctionné jusqu’en 1611. Lieu de pèlerinage très fréquenté autrefois. Il devait sa réputation à l’ermite Saint Ortaire, un ascète qui évangélisa la région vers le VIème siècle. Il menait une vie austère, s’alimentant de pain d’orge, et buvant l’eau d’une source, qui passait pour posséder des qualités thérapeutiques, et qui existe toujours, à l’angle ouest du pont de chemin de fer. Saint Ortaire possédait la renommée d’accomplir des cures miraculeuses. Il existe deux chapelles sur le site : - La première a été édifiée au début du XXème siècle par le père Chappey sur les soubassements d’un oratoire du XVIème et dont les vitraux et autel ont été réalisés par Bernard Chardon. Elle est desservie par des religieux appartenant à l’Ordre des Servites de Marie. On y prie St Ortaire et St Pérégrin. - La seconde est privée : la Chapelle Saint Ortaire date de 1724, et fut primitivement élevée en 1336. Elle est dédiée à Saint Ortaire et à Sainte Radegonde.

Les fidèles qui se rendaient à la chapelle, déposaient sur les arbres entourant le sanctuaire une pierre à hauteur du mal ou de la douleur à guérir. Le volume de la pierre était en rapport avec la gravité de la maladie. Lorsque le caillou tombait d’une façon naturelle, le malade était guéri.
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2 Chêne Hippolyte
Ce chêne, qui se dresse orgueilleusement en forêt de La Ferté-Macé, au milieu d’une parcelle (n°46) en régénération (hêtres et épicéas), porte le nom d’un garde forestier qui demeurait au carrefour de l’Epinette : Hippolyte Foinet (1876-1956). Après la guerre de 14, il avait obtenu de ses supérieurs départementaux le droit de protéger ce beau spécimen de chêne pédonculé (Quercus pedunculata). Sa circonférence atteint 4,95 mètres à 1,30 mètre du sol. Il serait âgé de 300 ans.
Chêne Hippolyte 3 ©VilleDeBagnolesDeLOrne.jpg
3 Rocher Broutin et sa Fontaine
Le Rocher Broutin se trouve à la lisière de la forêt de La Ferté-Macé. Le rocher proprement dit se trouve sur un promontoire à 230 mètres d’altitude. Broutin était le nom d’un fief. Jean Broutyn était au 17e siècle brigadier de gabelle. Gabriel Broutyn fut officier forestier. Et, en 1783, Guillaume Broutyn était brigadier des monnaies de France.

La fontaine à été reconstituée en 2005. Emprunté à l'ancien nom du fief Broutyn, domaine noble qu'un vassal tenait d'un seigneur, à charge de redevance.
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4 Etang de la brisette
Il occupe l'emplacement d'une ancienne carrière de pierres d'où l'on a extrait les pierres du mur qui entoure le lac de Bagnoles
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5 Château de la Roche Bagnoles
L'histoire du château est liée à celle de la famille Goupil. De condition modeste, les frères Goupil, Jean et Louis, font mystérieusement fortune pendant la Révolution française. Ils se seraient emparés du trésor du seigneur pour lequel ils travaillaient et auraient disparu. De retour à Tessé-la-Madeleine (aujourd'hui Bagnoles-Château), ils achètent les terrains de leur ancien maître et font fructifier leur fortune. Les frères Goupils font construire une maison, appelée "le Logis", pour y vivre avec leurs épouses. À la mort de Louis en 1850, son épouse Anne Marie Catherine, seule maître de la fortune, fait aménager le parc et construire le Château ainsi que les écuries et la serre-orangerie entre 1855 et 1859 par l’architecte David. Le 22 août 1922, Mme Duval fait l’acquisition du château lors d’une vente aux enchères. Malgré sa fortune, elle fait couper un certain nombre de grands arbres, récupérant ainsi une somme importante. Elle aménage le Château et le décore d’une collection de masques d’Extrême-Orient aux grimaces diaboliques et de costumes de l’Ancien Régime habillant des mannequins d’osier. En 1954, la commune de Tessé perçoit un lègue de 12 millions d’anciens francs. Le docteur Louvel, maire de l’époque, achete le château et les 18 ha de parc aux héritiers de Mme Duval en 1957. Le 22 mai 1966, il devient Hôtel de Ville de Tessé-la-Madeleine et le 1er janvier 2000, l'hôtel de ville de Bagnoles del'orne avec la fusion des deux communes.
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6 Lac de Bagnoles
Le lac de Bagnoles de l'Orne est artificiel, créé par barrage sur la rivière La Vée pour alimenter les forges de "Bagnolles". Au 16ème siècle, une industrie du fer voit le jour, grâce au minerai de fer abondant dans la région et au bois de la forêt des Andaines. Des forges "grossières" sont construites, à la fin du 16ème siècle sur le lieu-dit "Bagnolles" à "la fosse noire", sur la rive droite de la rivière, paroisse de Tessé (actuellement Bagnoles-Château). Stagnant jusqu'en 1611, elles se relèvent grâce au "Sieur de Fleury, grand maître des Eaux et Forêt de France". Le site s'organise, abritant au fur et à mesure : chambre de fer, bocambre (moulin à pilon pour broyer le minerai), halle, logement du maître des forges et jardins. En 1703, Guillaume le Débotté reprend l'activité et l'entretien des forges et des bâtiments annexes. Le fer fabriqué est le plus souvent consommé sur place, livré aux ferrons communaux, qui le transforment en clous, limes et diverses pièces de serrurerie. Pendant la Révolution française, les forges passent dans les mains des frères Jenvrin. Royalistes, ils fondent des boulets et des piques pour les Chouans de normands. En 1809, le comte de Redern de Bernsdorff, officier prussien, devient propriétaire et tente de former une association de toute la sidérurgie normande, sans succès. Le 30 juin 1811, un orage tombe sur la forêt des Andaines. La rivière sort de son lit tandis que l'eau dans l'étang commence à déborder. Un torrent entraîne alors la chaussée, les installations et dévaste complètement l'usine. La forge ne sera jamais remontée contrairement à la fenderie qui traite les fers de la forge de Coséé jusqu'en 1826.
2022.06.15_IMG_1644©Bagnoles Tourisme.JPG
431 mètres de dénivelé
  • Altitude de départ : 196 m
  • Altitude d'arrivée : 194 m
  • Altitude maximum : 284 m
  • Altitude minimum : 178 m
  • Dénivelé total positif : 431 m
  • Dénivelé total négatif : -433 m
  • Dénivelé positif maximum : 58 m
  • Dénivelé négatif maximum : -48 m
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