Circuit 25 VTT : L'Ermitage

VTT à Bagnoles de l'Orne Normandie
34.3 km
  • Ce parcours VTT de 34 kms allie nature et patrimoine.

    Au départ de l'Office de Tourisme de Bagnoles de l'Orne vous débutez par un passage devant le Lac, vous offrant une cadre sympatique pour débuter votre parcours.
    Vous poursuivez ensuite à travers la forêt des Andaines, alternant entre des sections techniques en single et de larges allées forestières pour faire de la vitesse.
    Pour clôturer ce circuit, le retour vous fera passer par le château de la Roche Bagnoles, un lieu chargé...
    Ce parcours VTT de 34 kms allie nature et patrimoine.

    Au départ de l'Office de Tourisme de Bagnoles de l'Orne vous débutez par un passage devant le Lac, vous offrant une cadre sympatique pour débuter votre parcours.
    Vous poursuivez ensuite à travers la forêt des Andaines, alternant entre des sections techniques en single et de larges allées forestières pour faire de la vitesse.
    Pour clôturer ce circuit, le retour vous fera passer par le château de la Roche Bagnoles, un lieu chargé d'histoire et un magnifique arboretum, avant de rejoindre votre point de départ.
    Un itinéraire varié pour les amateurs de sensations et de découverte !

    Attention à bien vous vétir en fonction des saisons (chasse, tiques...)
  • Départ
    Bagnoles de l'Orne Normandie
  • Dénivelé
    508.13 m
  • Documentation
    Les fichiers GPX / KML vous permettent d'exporter le tracé de votre randonnée sur votre GPS (ou autre outil de navigation)
Points d'intérêt
1 Lac de Bagnoles
Le lac de Bagnoles de l'Orne est artificiel, créé par barrage sur la rivière La Vée pour alimenter les forges de "Bagnolles". Au 16ème siècle, une industrie du fer voit le jour, grâce au minerai de fer abondant dans la région et au bois de la forêt des Andaines. Des forges "grossières" sont construites, à la fin du 16ème siècle sur le lieu-dit "Bagnolles" à "la fosse noire", sur la rive droite de la rivière, paroisse de Tessé (actuellement Bagnoles-Château). Stagnant jusqu'en 1611, elles se relèvent grâce au "Sieur de Fleury, grand maître des Eaux et Forêt de France". Le site s'organise, abritant au fur et à mesure : chambre de fer, bocambre (moulin à pilon pour broyer le minerai), halle, logement du maître des forges et jardins. En 1703, Guillaume le Débotté reprend l'activité et l'entretien des forges et des bâtiments annexes. Le fer fabriqué est le plus souvent consommé sur place, livré aux ferrons communaux, qui le transforment en clous, limes et diverses pièces de serrurerie. Pendant la Révolution française, les forges passent dans les mains des frères Jenvrin. Royalistes, ils fondent des boulets et des piques pour les Chouans de normands. En 1809, le comte de Redern de Bernsdorff, officier prussien, devient propriétaire et tente de former une association de toute la sidérurgie normande, sans succès. Le 30 juin 1811, un orage tombe sur la forêt des Andaines. La rivière sort de son lit tandis que l'eau dans l'étang commence à déborder. Un torrent entraîne alors la chaussée, les installations et dévaste complètement l'usine. La forge ne sera jamais remontée contrairement à la fenderie qui traite les fers de la forge de Coséé jusqu'en 1826.
20200706_185716_Lac juillet 2020©Bagnoles Tourisme.jpg
2 La Tanière
Sophie Herminie de Lepinay, née en 1815 près de Dreux, épouse le marquis d'Espinay de St Denis, un colonel âgé qui meurt rapidement, laissant une grande fortune à sa veuve. En 1837, elle achète des terres à Tessé-la-Madeleine et y construit « la Tanière », où elle vivra jusqu’à sa mort. Inspirée de George Sand, elle s’habillait en homme et écrivait sous les pseudonymes « Jules de la Tanière » ou « Jules de Bagnoles ». Sa maison, décorée de façon macabre, effrayait les habitants : chambre noire, tibias croisés, crâne transformé en coupe et un diable en zinc en guise de girouette. Elle chassait et entretenait une relation avec l’artiste peintre M. Guilbeau. En 1840, après des escroqueries attribuées à un « Jules de la Tanière », un malentendu fait faussement accuser la Marquise. Le maire, pour prouver son autorité, tente de l’arrêter, mais un de ses amis prouve sa mauvaise foi, entraînant la destitution du maire et la révocation du brigadier. Elle meurt en 1862 à 47 ans, ayant obtenu le titre de chanoinesse de Ste Anne, inscrit sur sa tombe.
LA_TANIERE.jpg MILLET Thibaud.jpg
3 Ermitage
Au 12ème siècle, des religieux de l'abbaye de Lonlay s'installent au cœur de la forêt et essartent ce qui deviendra l'enclave de l'Ermitage. Les moines de Lonlay percevaient la dîme des revenus de la forêt contre des prières faites pour le propriétaire et les seigneurs des environs.
ERMITAGE.jpg
4 Dolmen du Lit de la Gione
Dolmen appelé «Le Lit de la Gione» d’après une légende racontant que la mauvaise fée « La Gione » habitait ces lieux. Elle aurait établi sa demeure sous d’énormes blocs de pierre qu’elle aurait transportés elle-même dans son tablier. Elle rendait visite aux paysans, lesquels étaient bien obligés de la recevoir ! Or, un soir de Mardi Gras, l’odeur des crêpes chaudes l’attira dans une ferme : les enfants faisaient bouillir de l’eau dans des coquilles d’oeufs, qu’ils posaient sur les cendres du foyer. Elle prit l’habitude de venir admirer ces petits pots bouillir. Les occupants voulurent se débarrasser d’elle, et disposèrent sur le petit tabouret, où elle avait pris l’habitude de s’asseoir, la galetière rougie au feu. Lorsqu’elle arriva, elle s’assit sur le tabouret et poussa un cri terrible. Saisissant son balai, elle l’enfourcha et s’enfuit par la cheminée. On ne la revit jamais.
DOLMEN_GIONE.jpg
5 Château de la Roche Bagnoles
L'histoire du château est liée à celle de la famille Goupil. De condition modeste, les frères Goupil, Jean et Louis, font mystérieusement fortune pendant la Révolution française. Ils se seraient emparés du trésor du seigneur pour lequel ils travaillaient et auraient disparu. De retour à Tessé-la-Madeleine (aujourd'hui Bagnoles-Château), ils achètent les terrains de leur ancien maître et font fructifier leur fortune. Les frères Goupils font construire une maison, appelée "le Logis", pour y vivre avec leurs épouses. À la mort de Louis en 1850, son épouse Anne Marie Catherine, seule maître de la fortune, fait aménager le parc et construire le Château ainsi que les écuries et la serre-orangerie entre 1855 et 1859 par l’architecte David. Le 22 août 1922, Mme Duval fait l’acquisition du château lors d’une vente aux enchères. Malgré sa fortune, elle fait couper un certain nombre de grands arbres, récupérant ainsi une somme importante. Elle aménage le Château et le décore d’une collection de masques d’Extrême-Orient aux grimaces diaboliques et de costumes de l’Ancien Régime habillant des mannequins d’osier. En 1954, la commune de Tessé perçoit un lègue de 12 millions d’anciens francs. Le docteur Louvel, maire de l’époque, achete le château et les 18 ha de parc aux héritiers de Mme Duval en 1957. Le 22 mai 1966, il devient Hôtel de Ville de Tessé-la-Madeleine et le 1er janvier 2000, l'hôtel de ville de Bagnoles del'orne avec la fusion des deux communes.
CHATEAU.jpg
508 mètres de dénivelé
  • Altitude de départ : 195 m
  • Altitude d'arrivée : 194 m
  • Altitude maximum : 304 m
  • Altitude minimum : 181 m
  • Dénivelé total positif : 508 m
  • Dénivelé total négatif : -509 m
  • Dénivelé positif maximum : 43 m
  • Dénivelé négatif maximum : -39 m